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La chanson de l’exil (Romance de Ténébreuse, tome 19), de Marion Zimmer Bradley

Genre : Science-fantasy.
Première édition : 1996 en VF (Exile’s Song, 1993 en VO).
Présentation de l’éditeur : « Après l’exil de la déesse Sharra, Lew Alton a quitté Ténébreuse en compagnie de Margaret, la fille que lui a donnée Thyra. Une fille qui ne l’aime guère, et qui d’ailleurs se tient à l’écart de tous. A quinze ans, Margaret arrive sur Ténébreuse pour participer a une enquête ethnomusicologique. Elle est très surprise d’être traitée en fille noble (elle porte un nom), de percevoir des bribes de pensées, d’avoir des vertiges : double choc physiologique et culturel, dont elle ne se déprendra qu’au prix d’un voyage dans le surmonde. Mais les Ténébrans, eux, comment vont-ils réagir ? Au château Ardais, la maîtresse de maison aimerait en qu’elle épouse son fils. A Armida, Gabriel Lanart, qui gère le domaine de Lew Alton depuis l’exil de celui-ci, envisage au contraire le mariage de Margaret avec son fils aîné, qui ferait définitivement rentrer dans le giron familial le domaine dont la jeune fille est l’héritière. Et Margaret, pour sa part, qu’est-ce qu’elle en pense ?« 

Ma chronique :

Deux décennies après la rébellion de Sharra, Margarida Alton — la fille de Lew — arrive sur ténébreuse dans le cadre de ses recherches universitaires sur les musiques traditionnelles. Ayant de mauvaises relations avec son père qu’elle n’a pas vu depuis des années, elle se retrouve sur une planète natale qu’elle connaît mal et où tout le monde la considère avec déférence à cause de son nom, ce qui la met mal à l’aise.

Très rapidement, elle est l’objet des attentions et des calculs des Comyn, à son corps défendant, puisqu’elle est l’héritière Alton. Ayant grandi dans l’Empire Terrien, elle est indépendante et n’entend pas laisser ces inconnus — tous des parents à des degrés divers — lui dicter sa conduite et décider de son avenir. Elle ne souhaite même pas rester sur ténébreuse ; quand soudain elle est victime d’une maladie virulente.

Ce volume introduit la saga de Margarida Alton, tout en faisant le lien avec les tomes précédents et en clôturant quelques points restés en suspens. Par les yeux de la protagoniste, le lecteur mesure l’écart avec la civilisation terrienne, notamment le poids des traditions aristocratiques et la misogynie de cet univers contraint de s’adapter au contact des Terriens. Dans une période charnière de la planète, Margarida, au fort caractère, redécouvre sa famille et sa culture, tout en bénéficiant des libertés et de l’instruction refusée à la plupart des Ténébrans.

Ce roman se lit avec beaucoup de plaisir, même si la conclusion est un peu trop positive, comme d’autres romans de l’auteure. Je regrette surtout le revirement apparent du caractère de Lew et des relations avec sa fille : le changement est radical et sans nuance.

Malgré tout, un bon moment de lecture, et un roman qui reste sur quelques questions et incite à découvrir très vite la suite.

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