- Fantasy, - Science-Fantasy

Projet Jason (Romance de Ténébreuse, tome 17), de Marion Zimmer Bradley

Genre : Science-fantasy.
Première édition : 1990 en VF (The Planet Savers, 1962 en VO).
Présentation de l’éditeur : « Je sortais lentement des brumes du rêve. Je me croyais seul. Mais non. Un inconnu était là qui m’observait. Enfin il parla. « Votre nom ? » Facile. Seulement… je ne trouvais pas le mot. « Suis-je amnésique ? – Pas exactement. Sur quelle planète sommes-nous ? – Sur Ténébreuse, bien sûr. Quelle idée ! – Quel âge avez-vous ? – Vingt deux ans. – Tiens, tiens. Et le nom de votre père ? – Le même que moi. Jay… Jason… » Ah, ce brouillard… cette impression d’être guetté par une ombre tapie au fond de moi… cette peur d’être une poupée de chiffons livrée aux mains sournois d’un marionnettiste virtuose… Que voulait l’homme assis en face de moi ? Je le saurais vite. Le prix à payer ? Moi, j’en ai peur. Eh oui, moi… si ce mot avait un sens. Projet Jason, c’est l’exploitation réussie d’une idée fulgurante. L’histoire archi-connue du Dr. Jekyll et de Mr. Hyde. Seulement, elle est racontée à la première personne. Par Jekyll ? Par Hyde ? Devinez ce qui est sûr, c’est que la folie et la mort ne sont pas faciles à raconter. Et la réconciliation des frères ennemis ? Pas plus facile, Mais pourquoi pas ?« 

Ma chronique :

Allons-y pour la relecture du premier tome publié du cycle de Ténébreuse. Roman très court, presque une novella (150 pages), plus une historiette qu’un récit développant l’univers, cette mise en bouche n’est pas le plus passionnant de la série.

Jason, Terrien habitant sur Ténébreuse, se réveille dans un cabinet médical, en ayant des difficultés à se souvenir de qui il est. Rapidement, il découvre qu’il est la personnalité « sympathique » de Jay, médecin compétent mais froid, personnalité étouffée par son double. Mais c’est lui, Jason, qui se souvient de son enfance parmi les Hommes des Arbres et de leur langage. Son « réveil » par hypnose est nécessaire pour mener une expédition vers ce peuple qui transmet une épidémie périodique et qui possède des anticorps qui seraient précieux aux humains.

Le récit est rapide, et sans grand enjeu : une grosse nouvelle. De plus, il souffre de manque de cohérence avec le reste de la saga : on peut noter des éléments biographiques contredits dans d’autres romans pour certains personnages prépondérants ; le peuple des Arbres déjà évoqué n’attaque pas les humains qui font du feu dans la nature alors que c’est l’unique situation où ils se montrent agressifs car les incendies sont un grand danger sur cette planète ; mais surtout cette fameuse épidémie qui revient tous les quarante-huit ans et réputée très meurtrière… n’est jamais évoquée dans les tomes se déroulant chronologiquement avant cette histoire. C’est dommage ; on a l’impression de lire une histoire hors-sol par rapport au reste.

Sans être mauvaise, cette histoire a peu d’intérêt : à lire uniquement si on veut lire tout le cycle de Ténébreuse.

Autres chroniques dans la blogosphère : signalez-vous en commentaire !

Laisser un commentaire