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Les casseurs de mondes (Romance de Ténébreuse, tome 18), de Marion Zimmer Bradley

Genre : Science-fantasy.
Première édition : 1991 en VF (The World Wreckers, 1971 en VO).
Présentation de l’éditeur : « Les forêts brûlent dans les Hellers; demain les Vents Fantômes emporteront les terres calcinées. La vie s’en va sur Ténébreuse, le sang des Comyn s’appauvrit, les enfants roux se font rares et ceux qui naissent encore sont la proie des égorgeurs. Le soleil sanglant n’éclaire plus que le crépuscule des télépathes. Régis Hastur n’accepte pas la mort qui tombe de nulle part, ni la détresse du peuple ténébran. Il a charge d’âmes et il relève le défi. Son Projet Télépathe unira les derniers Comyn aux mutants ignorés qui apparaissent un peu partout dans la Galaxie; des gens qui ont toujours vécu à part et ne seront plus jamais seuls. Mais surtout la famine fait sortir les non-humains du bois. Même les chieri, ces êtres légendaires aux dons quasi-divins, surprendront ceux qui doutaient de leur existence : chieri dégradés, chieri humiliés, mais chieri… chieri éclaboussés de pureté, capables de plonger la planète au fond de l’enfer comme de la hisser aux cimes des cieux ! La catastrophe en marche est-elle porteuse d’une renaissance future ?« 

Ma chronique :

Quelque part dans la Galaxie, Andrea Colson dirige « Les Casseurs de Mondes », organisation illégale qui détruit les écosystèmes et les sociétés de planètes refusant l’intégration dans l’Empire Terrien, pour le compte d’investisseurs souhaitant contraindre l’entrée de ladite planète dans l’économie galactique.

Sur Ténébreuse, les Comyn sont victimes d’assassinats et les incendies criminels se multiplient dans les fragiles forêts des montagnes. Regis Hastur, héritier de la principale famille des Comyn, décide de sortir Ténébreuse de l’isolement et propose aux Terriens de former les télépathes de l’Empire.

Le récit démarre sur les chapeaux de roues, avec les nombreux dangers que doivent affronter Ténébreuse et les Comyn, et des télépathes non-ténébrans qui découvrent la portée de leur don, pas toujours facile à assumer. Écrit au début des années 70, le lecteur y trouvera quelques scènes de sexe étranges (surtout une vers la fin). Sans doute l’époque qui voulait ça. C’est le seul roman de la saga qui décrit (un peu) le mystérieux peuple des Chieri et qui offre une vision de la préhistoire de la planète.

Si certains éléments biographiques de personnages ne sont pas toujours cohérents avec des livres publiés ultérieurement, on peut surtout regretter quelques événements dans le scénario mal expliqués ou justifiés, comme la raison pour laquelle Régis propose à l’Empire de former des télépathes, et une conclusion très naïve.

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