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L’exil de Sharra (Romance de Ténébreuse, tome 16), de Marion Zimmer Bradley

Genre : Science-fantasy.
Première édition : 1991 en VF (Sharra’s Exile, 1981 en VO).
Présentation de l’éditeur : « Je m’appelle Lew Alton et je sais qu’il est trop tard. Je vis en exil sur la Terre et je n’ai pas oublié ma main calcinée, ma bien-aimée en flammes et la matrice de Sharra qui a causé tout ce malheur. Cette pierre maudite, je l’ai encore. Dès que je veux la quitter, la forme-feu se lève dans ma tête et il faut que je revienne au sombre amour.
Je ne voulais pas être Héritier du Domaine. Mon père m’a forcé à prendre rang parmi les Comyn qui me méprisent. Un bâtard ! Je me suis révolté. Et maintenant j’erre avec ma blessure et mon père me suit partout. Il attend que Je revendique mon bien. Ténébreuse est une planète épuisée dont le sort ne me concerne pas. D’ailleurs je ne pourrais pas y retourner sans Sharra. Ses adorateurs, s’ils sont encore en vie, gardent l’espoir d’embraser l’univers et voudront délivrer cette grande forme nue qui, dans la nuit des temps, se débat en soulevant des gerbes d’étincelles. Il faudrait rappeler celui qui l’enchaîna jadis…« 

Ma chronique :

Ce roman est la suite directe du précédent, retraçant les destins de Lew Alton et Regis Hastur, les deux principaux héritiers de Domaines de Ténébreuse. Après les événements de la révolte de Sharra, le père de Lew l’a amené « hors planète » pour oublier son drame et l’aider à se reconstruire. Mais celui-ci s’enfonce dans la dépression, ne pouvant oublier les tragédies de l’opus précédent. Après un intermède heureux avec une jeune femme de sa caste, il la perd dans des conditions douloureuses et revient sur Thendara affronter sa caste et défendre son frère. Régis, quant à lui, s’efforce d’accepter sa charge à laquelle il s’est résigné.

Ce volume est un tome de transition : même si on découvre quelques enjeux et si on conclut certains arcs narratifs, il sert surtout à détailler l’évolution psychologique des deux protagonistes qui vont devoir combattre de vieux ennemis. En parallèle, la société ténébrane est en conflit latent avec l’Empire Terrien, et les Comyn eux-mêmes se déchirent pour savoir s’il faut embrasser la technologie terranan quitte à perdre leur âme de leur société, ou s’il faut conserver des traditions féodales et se priver des avantages du progrès.

On en apprend un peu plus sur le laran, ce mystérieux don des Comyn qu’ils ne maîtrisent pas toujours et qui peut ravager une planète. Heureusement, ce récit se termine sur une touche plus optimiste que le précédent. Il reste indispensable pour préparer la suite : la trilogie Margarida Alton.

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