- Fantasy, - Science-Fantasy

Zandru’s Forge (Romance de Ténébreuse : La Trilogie du Feuglu, tome 2), de Deborah J. Ross

Genre : Science-fantasy.
Première édition : 2003 en VO (non traduit).
Présentation de l’éditeur : « In the era of The Hundred Kingdoms, a time of war and unrest, a legendary friendship is forged between king and keeper which will lead to a new destiny for Darkover.« 

Ma chronique :

Ce roman fait partie de ceux écrits par Deborah J. Ross après le décès de Marion Zimmer Bradley, avec l’aide des notes de MZB (selon ses dires) et inclus dans le cycle officiel de la saga La Romance de Ténébreuse.

Planète Ténébreuse, une génération après les évènements de The Fall of Neskaya : le jeune Varzyl Ridenow rêve d’entrer dans une Tour pour apprendre à maîtriser son laran, ce pouvoir psychique spécifique des Comyn. Après quelques péripéties, il se lie d’amitié avec Carolyn Hastur, l’héritier de la couronne, et se méfie d’Eduin, ami de longue date de Carolyn mais contre lequel Varzyn a des réticences. Il ne croit pas en la bonté d’Eduin, promis lui aussi à un avenir dans les Tours. Ce que tous ignorent mais que le lecteur sait : Eduin est le fils de Rumail, le laranzu renégat, ambitieux et sans scrupule, qui avait fourni à son frère des armes destructrices au laran, et qui a juré de se venger des Hastur. Rumail, aigri, a dressé son fils contre ses ennemis et lui a ordonné de se rapprocher des Hastur pour les détruire.

Ce second tome de la trilogie, riche en péripéties, met donc en scène Varzyl Ridenow, qui sera connu plus tard comme Varzyl le Bon, celui qui a conçu et imposé le Pacte, concept prohibant les armes qui ne mettent pas en danger l’agresseur au même titre que l’agressé, et limitant les combats aux armes qui ont une portée de la longueur du bras : seules les épées sont autorisées et les armes au laran deviennent un tabou puissant. Mais ça, c’est bien après le roman.

Ici, le jeune Varzyl apprend son futur métier, élabore un rêve de fin d’armes destructrices avec Carolyn, et déjoue ce qu’il pense être des attaques d’Eduin. Mais la guerre arrive quand le vieux roi meurt et que le cousin de Carolyn s’empare du trône en son absence.

À nouveau dans ce tome, les romances sont présentes. Rapidement, les conflits des royaumes happe les destins, et revient en force la thématique déjà présente dans le premier tome : les ravages de la guerre, amplifiés par des armes de destruction massive (littéralement), qui évoquent les armes nucléaires de notre monde.

La fin de ce tome fusionne avec la Belle Fauconnière de la saga d’origine écrite par Marion Zimmer Bradley, et à ce moment-là le lecteur connaît déjà l’histoire, même si elle est racontée par les yeux du roi Carolyn. Ce sera donc sans grande surprise.

Un autre regret : quand nos héros deviennent des hommes matures en charge du destin de leur peuple, leurs réflexions intimes ressassent ce besoin d’honneur jusqu’à plus soif : il leur manque sans doute un peu de nuance et de profondeur — et aussi du charisme des chefs — pour être tout à fait convaincant.

Autres chroniques dans la blogosphère : signalez-vous en commentaire !

2 réflexions au sujet de “Zandru’s Forge (Romance de Ténébreuse : La Trilogie du Feuglu, tome 2), de Deborah J. Ross”

  1. Ta passion pour cet univers est palpable dans ton écriture, et tu as réussi à capturer l’essence de cette histoire fascinante. Tes descriptions détaillées des personnages et des événements ont donné vie à l’histoire et m’ont donné envie de découvrir cette série moi-même. Merci pour cette belle découverte et j’ai hâte de lire votre prochain article !
    https://unmondedechimere.wordpress.com

    Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire