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L’épée enchantée (Romance de Ténébreuse, tome 7), de Marion Zimmer Bradley

Genre : Science-fantasy.
Première édition : 1983 en VF (The Spell Sword, 1974 en VO).
Présentation de l’éditeur : « Andrew Carr rêvait de trouver un monde où quelqu’un l’attendrait. C’est sur Ténébreuse qu’il entend l’appel, qu’il voit l’image de cette fille aux cheveux de feu : Callista. Elle-même est enfermée dans un lieu obscur. Où ? Elle n’en sait rien. Elle a lancé l’appel, et c’est Andrew qui l’a reçu. Leurs esprits s’unissent dans un déferlement d’intime tendresse. Alors il part en quête de la prisonnière – infiniment lointaine, infiniment proche de lui. Un jour, il retrouve ses parents : ils la cherchent à tous les niveaux de réalité, impuissants à rentrer en contact avec son esprit malgré leurs pouvoirs psi. Surpris qu’un Terrien ait reçu son appel, ils choisissent de lui faire confiance. Ensemble, ils affronteront l’invasion des cruels hommes-chats, experts à lacérer les âmes. Mais qui trouvera l’abîme où est plongée Callista la très belle ?« 

Ma chronique :

Le vaisseau d’Andrew Carr, Terrien sans attaches, s’écrase dans les Heller, montagnes gelées et hostiles de Ténébreuse. Ses compagnons de voyage sont morts dans l’accident, il se retrouve seul dans une zone isolée traversée par les violentes tempêtes de neige. Pourtant, il revoit le spectre d’une inconnue, Callista, qui essaie de le guider.

L’inconnue, qu’au départ il croit irréelle, va le mener vers Ellimir Alton — la sœur jumelle de Callista — et leur cousin Damon Ridenow, Comyn qui ne cesse de douter de lui. Les deux Ténébrans sont surpris de découvrir un Terrien qui possède le laran, mais sont obligés de s’allier avec lui pour retrouver Callista, future gardienne d’une Tour, mais enlevée par des êtres mystérieux… qui s’avèrent être des hommes-chats.

Ce roman est l’un des rares qui mettent en avant une des espèces non-humaines de Ténébreuse. À titre personnel, j’ai peu d’appétence pour les aventures de SF avec des extraterrestres, surtout quand ceux-ci sont un brin caricaturaux. Ce sont les vrais « méchants sanguinaires » des histoires de Fantasy basiques. Malgré tout, le récit se laisse lire, car l’auteure sait tisser des liens complexes entre les personnages qui évoluent avec les événements, et le lecteur se demande ce qui arrive dans le surmonde. C’est l’occasion d’en apprendre davantage sur le laran, ce don si particulier et qui reste en partie non exploré dans certains romans du cycle.

Il est donc dommage que les relations amoureuses soient si simplistes voire mièvres dans ce roman. Je regrette aussi une fin un peu facile, même j’ai eu du plaisir à relire ce livre relativement court.

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