- Fantasy, - Science-Fantasy

The Alton Gift (Romance de Ténébreuse / Darkover), de Deborah J. Ross

Genre : Science-fantasy.
Première édition : 2007 (The Alton Gift, non traduit).
Présentation de l’éditeur : « The long-awaited continuation to Marion Zimmer Bradley’s popular science fiction Darkover saga.
After generations of struggle to protect the unique native culture of Darkover from the ambitions of the ruthless Terran Federation, the Terrans have finally been forced to abandon Darkover due to interstellar civil war
As Lew Alton—returned home to the world of his birth after decades spent in exile as the Darkovan representative to the Terran Senate—wrestles with the dark shadows from his past, his daughter Marguerida’s psychic Gifts warn her of impending danger. But danger to whom? Her husband Mikhail, as powerful head of the Hastur Doman is her most obvious worry, for many would stand to gain from his demise.
Meanwhile, unknown to Marguerida, her son, Domenic, searches for his place in a world of shifting loyalties, torn by love for two very different women, and troubled by his destiny as the heir to Hastur.
But while Darkover’s powerful rulers face their personal demons, desperate refugees flood the streets of Thendara, Darkover’s capital city, for in the mountains an ancient menace is once again on the rise—a power against which neither sword nor the psychic sorcery of Darkover can prevail.
« 

Ma chronique :

(lu en VO, anglais très accessible)

Ce roman fait partie de ceux écrits par Deborah J. Ross, d’après les notes de Marion Zimmer Bradley, et est inclus dans le canon de la saga.

Trois ans après les faits se déroulant dans le Soleil du traître, Dominic, le fils aîné de Mikael et Margarida, est devenu un jeune homme qui se prépare au rôle d’héritier du Régent des Sept Domaines, et il est confiné au Château Comyn alors qu’il aimerait visiter le pays. Il est attiré par sa cousine Allana Alar, jeune fille instable et égoïste, qui refuse d’apprendre à maîtriser son laran (son pouvoir psychique). Dominic lui promet le mariage, mais dans un moment de rapprochement elle convulse et l’entraîne dans le surmonde (une autre dimension où seuls les esprits des possesseurs du laran peuvent entrer), mais sa mère Margarida le sauve. Plus tard, il retrouve Illona qui a bien grandi et s’est affirmée, tombe amoureux de l’ancienne jeune fille des Baladins, cependant son honneur l’empêche de se délier de la promesse faite à Allana. Pendant ce temps, son grand-père Lew est dévoré par les démons du passé et ne se pardonne pas ses actes.

Dans un contexte où la planète est déstabilisée par le départ des Terriens, où la sécheresse pousse vers la capitale Thendara des familles affamées et où les Comyn ne sont plus assez nombreux pour diriger les Domaines, un fléau imprévu va s’abattre sur la population de Ténébreuse. L’impossibilité de demander assistance à la science terrienne va se faire cruellement sentir.

Ce roman est une très bonne suite au Soleil du traître, nous permettant de découvrir le destin de certains personnages auxquels nous nous étions attachés (même si j’aurais aimé voir plus souvent Hermes et Katherine). On assiste aux tourments de Dominic et Lew, on regarde Dominic devenir un adulte obligé de prendre la situation en main, et surtout on commence à entrevoir une nouvelle Ténébreuse qui se dessine après le départ des Terranans.

Deborah J. Ross respecte parfaitement le canon élaboré par MZB, et elle possède un ton romantique absent chez son prédécesseur (ce qui plaira à certains, et pas à d’autres). Plusieurs arcs narratifs s’entrecroisent avec talent. On pourrait seulement lui reprocher, parfois, un « hasard qui fait trop bien les choses » quand des personnages se retrouvent à l’endroit et au moment où il fallait pour l’intrigue, mais MZB avait déjà ce défaut.

Un roman très agréable pour qui aime la saga, avec quelques personnages bien développés, ce qui est un vrai plaisir à la lecture.

Autres chroniques dans la blogosphère : signalez-vous en commentaire !

Laisser un commentaire