Fantasy, Science-Fantasy

The Fall of Neskaya (Romance de Ténébreuse : La Trilogie du Feuglu, tome 1), de Deborah J. Ross

Genre : Science-fantasy.
Première édition : 2001 en VO (non traduit).
Présentation de l’éditeur : « The Fall of Neskaya, Book One of the Clingfire Trilogy, marks the legendary author’s final return to Darkover before her death. Set in the tumultuous era of The Hundred Kingdoms, a terrible time of strife and war, this unique fantasy world is divided into a mutlitude of small belligerent domains vying for power and land. One ambitious and corrupt tyrant will stop at nothing to control Darkover-even wield the terrifying weapons of the matrix.« 

Ma chronique :

Ce roman fait partie de ceux écrits par Deborah J. Ross après le décès de Marion Zimmer Bradley, avec l’aide des notes de MBZ (selon ses dires) et inclus dans le cycle officiel de la saga La Romance de Ténébreuse.

À la fin de l’âge des chaos, des petites royautés mènent des guerres en n’hésitant pas à utiliser des armes dévastatrices fabriquées grâce au laran, le pouvoir psychique des Comyn : le feuglu qui dévore même la pierre, la poudre d’os radioactive, ou encore divers sortilèges manipulant les esprits.

Coryn est le troisième fils du Lord de Verdana. Rumail, demi-frère et Laranzu du roi Damian, vient pour négocier le mariage d’une des sœurs de Coryn avec le fils et héritier de Damian. Il découvre que Coryn est doté d’un laran puissant, et plante malicieusement la graine d’un contrôle en lui. Car Rumail, comme d’autres membres de sa famille, a un don caché. Coryn part pour être formé dans une Tour, et peu après le domaine de sa famille est victime d’une mystérieuse maladie, sans doute créée par le laran. Profitant de la faiblesse de son voisin, Damian s’empare des terres.

Tani est la nièce du roi Hastur et l’épouse du roi d’Acosta. Mais le château est pris sous l’emprise d’un sort, qui provoque sa chute et la mort du roi d’Acosta. Damian conquiert là encore un nouveau territoire. Tani s’enfuit plutôt que de se soumettre.

Le cœur du roman est les ravages de la guerre, et notamment les dévastations causées par les armes si puissantes qu’elles détruisent assaillants et défendeurs, ciel et terre (le parallèle avec les guerres modernes et le risque nucléaire est évident). Plus que tout, la confrontation entre ceux qui souhaitent se venger et aller plus loin, et ceux qui souhaitent préserver les Tours des guerres entre domaines, préfigurent le Pacte ultérieur, mais on en est encore loin. Ici, un État conquérant, avec à sa tête un roi sans scrupule — un peu trop archétypal pour être tout à fait crédible — menace de balayer les équilibres des forces en présence. Même un roi pacifique est contraint d’y répondre.

À l’époque de son édition, la trilogie était présentée comme écrite d’après des notes de MZB. On voit bien, ici, une page charnière de l’histoire de Ténébreuse, avec un grand respect de l’univers créé par MBZ et certaines de ses thématiques, comme la place des femmes dans une société de type médiéval. On a toutefois un ton légèrement plus romantique, et une galerie de personnages secondaires plus étoffée que dans les livres originaux. Le scénario est très mouvementé, et offre une vraie fin à cette histoire, même si l’épilogue ouvre la voie à une suite.

Une lecture qui sait capter l’intérêt des amoureux du cycle, à la fois distrayante et explorant des thématiques intemporelles.

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