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Le Chant du dragon (la ballade de Pern, Tome 9), d’Anne McCaffrey

Genre : Science-Fantasy.
Première édition : 1988 en VF (Dragonsong, 1976 en VO).
Présentation de l’éditeur : « Quel plaisir, d’observer, dans le ciel clair de Pern, le vol serein d’un chevalier-dragon ! Quelle tristesse de baisser la tête et d’embrasser du regard la rude banalité du Fort de Mer ! Menolly est une jeune fille passionnée de musique, et le vieux Petiron, le harpiste du Fort, la laisse chanter en secret les grands poèmes où se transmet la tradition de la planète, et qui doivent en principe être interprétés par des hommes. Il ne la corrige même pas quand elle improvise des variations personnelles sur ces airs sacrés. Mais les parents de Menolly, à la mort du bon musicien, croient le moment venu de redresser la barre. Ce sont des gens simples, ils ne comprennent pas que leur fille puisse être différente. Alors elle va rêver seule au désert, malgré la menace des Fils qui plane. Elle n’imagine même pas qu’un jour peut venir où elle ira trop loin et trouvera… peut-être sa mort, peut-être sa vie à elle, peut-être aussi toute la diversité du monde résumée dans une bande de petits lézards de feu. »

Ma chronique :

Ce tome 3 (dans l’ordre de publication) se déroule en parallèle, ou presque, du précédent, et nous fait découvrir une autre facette de la planète Pern.

Menolly est une jeune fille de quinze ans, la cadette du Seigneur du Fort de la Mer spécialisé dans la pêche. Grâce au harpiste du Fort, elle maîtrise les arts du chant et de la musique. Or les chants sont la méthode de transmission des histoires et des leçons du passé sur Pern. Le lecteur découvre mieux le rôle des harpistes : non seulement ils chantent et jouent de la musique, mais ils sont aussi les confidents et conseillers des seigneurs, arbitres de justice et instructeurs des enfants. Ils ont un rôle de premier plan dans les communautés de Pern.

Menolly, talentueuse, a réussi à créer deux chansons, ce qui est exceptionnel dans ce monde pétri de traditions. Le harpiste envoie ses compositions au Maître harpiste, pour avis, mais meurt avant d’avoir la réponse.

Seulement « une » harpiste femme, ça n’existe pas. Le père de Menolly entend bien remettre sa fille dans le droit chemin, d’autant plus que les travaux manuels ne manquent pas au Fort et qu’il ne peut pas tolérer une bouche inutile. Il va la harasser de tâches — avec l’aide de la mère de Menolly — pour qu’elle oublie cette lubie et ne déshonore pas le Fort. Soudain, Menolly se blesse grièvement à la main en écaillant les poissons : elle ne pourra plus jouer de la musique, quoi qu’il arrive. Ses rêves de devenir harpiste s’envolent.

La jeune fille avait découvert un nid de lézards de feu, ces petits animaux ressemblant à des dragons miniatures et quasi mystiques, car personne n’en avait vu. Elle s’enfuit un matin sur la plage pour retrouver ce nid.

Ce court roman commence sur une ambiance de Cendrillon, tout en plongeant dans la vie un gros village de pêcheurs traditionnalistes. Le père de Menolly n’est pas « méchant », mais pétri de préjugés et tout entier dévoué à la survie du Fort. Peu à peu, les escapades de Menolly l’amènent sur une tout autre voie. On va croiser quelques héros des deux tomes précédents dans la seconde partie. Et des dragons, bien sûr.

Une lecture plaisante, presque « jeunesse » dans la trame et les schémas, que j’ai lue avec plaisir et que j’ai finie avec le sourire aux lèvres.

Ce court roman est le premier d’une trilogie (les vastes sagas ont souvent des trilogies internes), et je lirai la suite des aventures de Menolly.

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