- Science-Fiction, SF Générale

Superméchant débutant, de John Scalzi

Genre : Science-Fiction.
Première édition : 2024 en VF (Starter Villain, 2023 en VO).
Présentation de l’éditeur : « Une nouvelle inattendue vient ébranler le quotidien de Charlie, qui végète entre son pub préféré de la banlieue de Chicago, son divorce et un boulot alimentaire : son oncle Jake, magnat de l’industrie du stationnement, est mort en faisant de lui son héritier. Est-ce la fin des ennuis ? Loin de là! Point de parking dans son héritage, mais une base secrète au fond d’un volcan, sur une île paradisiaque où se trament les pires machinations. Charlie ne s’attendait pas à ça en se rendant chez le notaire, encore moins à des négociations syndicales avec des dauphins augmentés… »

Ma chronique :

États-Unis, de nos jours : Charlie est un raté. Ancien journaliste au chômage et divorcé, il vivote dans la maison de son père décédé dont il a l’usufruit. Il rêve de racheter le pub de la ville, mais n’en a pas les moyens : son salaire de professeur assistant au collège ne lui permet pas de payer les factures. Ses seuls compagnons sont son chat, Héra, et le chaton Perséphone qu’il vient de recueillir.

Un jour, son oncle Jack — le frère de sa mère — meurt. Oncle qu’il n’a pas vu depuis ses 5 ans, et qui avait fait fortune dans la gestion de parkings. Une femme, Morrison, vient demander à Jack d’assister aux obsèques, en échange il aura de l’aide pour racheter le pub. Il se rend aux funérailles. Funérailles où les couronnes mortuaires sont livrées avec des insultes et où les invités cherchent à vérifier que l’oncle est bien mort, quitte à poignarder le cadavre ou lui injecter du poison. Sur le chemin du retour, sa maison explose.

Et à partir de ce moment, Charles va vivre des aventures « à la James Bond », mais dans le milieu des « méchants ». Les « méchants » vendent des « services » aux gouvernements, tous illégaux. Et son chat Héra n’est pas un simple chat, mais un chat génétiquement modifié, à l’intelligence développée. Héra est pince-sans-rire, alors que Charles ne manque pas d’ironie. Et il en faut, de l’ironie, quand il se retrouve à négocier avec des dauphins génétiquement modifiés et intelligents, mais grincheux et insultants.

C’est le premier roman que je lis de John Scalzi, et j’ai passé de très bons moments. Des dialogues m’ont fait beaucoup rire. Certains passages sont une succession d’humour noir, de bons mots, d’ironie cinglante, et on sent que l’auteur s’est amusé à les écrire : c’est parfois jubilatoire. Charles navigue dans un monde de l’ombre, les superméchants sont rivaux entre eux, s’espionnent, s’allient et s’entretuent, à coup de technologie avancée et d’entourloupes. Et Charles, ex-journaliste au chômage, doit apprendre à devenir un superméchant.

L’aspect « science-fiction » réside surtout dans les animaux génétiquement modifiés et intelligents. On est ici surtout dans une parodie de James Bond, mais uniquement du côté des superméchants. D’ailleurs, Spectre est cité comme référence : imaginez-vous au cœur de cette organisation, alors que ses membres se tirent dans les pattes sans grande finesse.

Certes, la fin ne m’a pas beaucoup surprise, mais il n’est reste pas moins une très bonne lecture pour le divertissement.

Autres chroniques dans la blogosphère : le nocher des livres,

4 réflexions au sujet de “Superméchant débutant, de John Scalzi”

Laisser un commentaire