- Science-Fiction, Hard-SF

Nuits Cristallines, de Greg Egan

Genre : Science-Fiction.
Première édition : 2015 en VF (Crystal Nights en VO).
Présentation de l’éditeur : « « Il était un créateur juste, mais pas omnipotent. Ses élagages circonspects représentaient la seule solution. » Daniel Cliff veut créer une IA de niveau humain, dans des buts rien moins qu’égoïstes. Mais quel est le moyen le plus éthique pour y parvenir ?
Avec « Nuits cristallines », nouvelle récompensée par le Prix des lecteurs de Bifrost 2015, Greg Egan donne son avis sur la question de l’intelligence artificielle…« 

Ma chronique :

J’ai eu envie de découvrir cette courte nouvelle de Science-Fiction sur l’Intelligence Artificielle après le billet de Yogo, qui souligne les idées scientifiques fascinantes de l’auteur, mais déplore le style froid. Malgré tout, le thème abordé fait partie de ceux pour lesquels j’ai des idées de roman, donc j’étais donc curieuse d’avoir la vision de Greg Egan sur le sujet.

Je suis restée très mitigée sur ce récit : je suis d’accord sur la froideur du texte, voire l’aspect aride des descriptions scientifiques. Ce n’est pas une lecture plaisante, loin de là.

D’autre part, j’ai trouvé que certaines idées philosophiques s’adaptaient mal à l’histoire, ou plutôt qu’elles étaient dévoyées. Cependant, c’est sans doute la caractérisation du personnage principal (se prenant pour Dieu) qui lui fait prononcer des discours discutables, et non pas les opinions de l’auteur lui-même.

De même, je suis perplexe quant à certaines décisions du protagoniste, je n’en ai pas compris le fondement logique.

Et la fin… m’a laissée sur ma faim.

Autres chroniques dans la blogosphère : Apophis, FeydRautha / L’épaule d’Orion, Yogo / Le Maki, Lorhkan,

6 réflexions au sujet de “Nuits Cristallines, de Greg Egan”

  1. J’ai beaucoup de mal avec Greg Egan en particulier et la SF en général quand elle aborde trop frontalement des anticipations à trop haute tenue scientifique. La Hard SF m’effleure à peine et me perd quand les considérations sont trop pointues. J’ai un Egan cadeau sous la main (« Ceres et Vesta ») et j’appréhende. En gros, c’est pas fait pour moi qui file plus volontiers vers la trans-fiction (Priest, Ballard..). Mais je comprend que l’on puisse apprécier son sens of wonder manifeste.

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      1. Ce qui est dommage (pour ma pomme) est qu’Egan et d’autres proposent des trucs qui sont en accord total avec ce que l’on attend de la Science-Fiction dans l’acceptation première (campbellienne) du terme.
        Ce qui constitue un ghetto SF dans le ghetto SF.
        Loin de moi l’idée de penser que la hard SF n’a pas sa place dans le genre, bien au contraire, c’est moi qui n’est pas le minimum scientifique requis pour l’apprécier à son juste mérite.
        J’avais essayé Axiomatique (Egan) et plié bagage pour cette raison que lire sans comprendre ne m’apportait rien. En gros c’est d’un niveau que je n’ai pas par nature plus encline à des ouvrage dans un no man’s land entre SF et littérature générale.

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