Quentin Durward, de Walter Scott

Genre : Roman Historique.
Première édition : 1823 en VF (Quentin Durward, 1923 en VO).
Présentation de l’éditeur : « Cette œuvre romantique décrit la vie d’un mercenaire écossais sous le règne de Louis XI. Le héros est un jeune Écossais dont la famille a été massacrée par une famille rivale. Contraint de prendre l’habit monacal pour ne pas être mis à mort, il fuit son pays et part en France chercher un engagement. Le roman est fondé sur des faits historiques librement retravaillés et offre un portrait exact de plusieurs figures historiques, notamment Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, et le cardinal de La Balue. Par ailleurs, le roman offre une analyse des différences entre les cultures écossaise et française.« 

Ma chronique :

Sous le règne de Louis XI, un jeune noble écossais désargenté arrive en France. Il va se retrouver mêlé aux intrigues entre le roi et la Bourgogne, dans une atmosphère de complots et de suspicion.

J’ai été attirée par ce livre, car j’y voyais un roman d’aventures se passant au Moyen Âge, mêlant l’épique à l’Histoire.

Malheureusement, j’ai trouvé les personnages archétypaux voire insipides. J’ai eu le même sentiment en lisant le livre le plus connu de l’auteur, Ivanhoé. C’est dommage, avec une telle matière : une époque que souvent nous connaissons mal.

J’ai souvent soupiré pendant la lecture. Les livres de l’auteur ont très mal vieilli : des héros très (trop) chevaleresques, des nobles dames évanescentes voire transparentes, des méchants très méchants…. On ne ressent rien pour les personnages, et les rebondissements sont aberrants. Dans le même genre, Alexandre Dumas sait beaucoup mieux susciter l’enthousiasme.

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