
Genre : Essai.
Première édition : 2013 en VF.
Présentation de l’éditeur : « Élisabeth Vonarburg livre dans « Comment écrire des histoires » le fruit de près d’un demi-siècle d’expérience d’écriture. Refusant toute vérité théorique absolue, toute recette magique, celle qui, depuis les années 1980, a reçu des dizaines de prix pour la qualité supérieure de son écriture, vous offre plutôt, tout au long des pages de ce guide de l’explorateur, de devenir ni plus ni moins que votre compagne d’écriture.
Divisé en trois parties – Les structures narratives, Menu ludique et Les problèmes narratifs –, « Comment écrire des histoires » s’adresse à tous ceux qui veulent apprendre (ou perfectionner) l’art de l’écriture : les écrivains en herbe, les étudiants, les professeurs, les membres d’ateliers d’écriture, de clubs de lecture, etc.
Grâce à « Comment écrire des histoires », l’écriture narrative ne sera plus pour vous un art réservé aux initiés. De fait, l’agréable et très ludique parcours de ses pages (agrémenté de nombreux dessins humoristiques de Charles Montpetit) permet de délier les imaginations endormies et de lutter contre l’angoisse de la page blanche. De plus, il explique comment donner du souffle à un récit qui n’en a pas et comment déjouer les innombrables pièges que sont les banalités, les clichés, les poncifs, les stéréotypes et autres lieux communs.
Enfin, et ce n’est pas la moindre des qualités de ce guide, « Comment écrire des histoires » vous donnera – ou vous permettra de conserver – le goût et le plaisir d’écrire des histoires. »
Ma chronique :
Élisabeth Vonarburg, auteure des Chroniques du Pays des Mères et de sa préquelle Le Silence de la Cité, propose ici ses conseils pour « écrire des histoires », en s’adressant à des groupes d’écriture.
Comme tous ceux qui ont écrit ce type de manuel, elle se concentre sur quelques thématiques majeures. Elle a choisi de détailler la différence entre le récit et la manière de raconter une histoire (n’en dire ni trop, ni trop peu) ; de mettre en garde sur l’utilisation des clichés qui épatent les novices mais font lever les yeux au ciel les habitués d’un genre littéraire.
Elle étudie ensuite les modes de narration (points de vue) qui existent en littérature en soulignant les écueils à éviter, les ellipses qui ont des conséquences sur la narration, la construction chronologique ou non d’une histoire, l’impératif de cohérence, puis les archétypes qui peuvent déraper en stéréotypes. Pour creuser la thématique des personnages, l’auteure précise qu’à son avis, approfondir des qualités et des défauts, tant pour les bons que pour les méchants, suscite l’intérêt des lecteurs et permet l’identification. Elle admet toutefois que les personnages archétypaux conviennent bien à certains types d’histoire.
En conclusion ? Des rappels de notions de base toujours utiles et quelques réflexions pertinentes ici ou là. Évidemment, les écrivains aguerris n’y apprendront pas grand-chose, et ce n’est pas le but.
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