- Fantastique

Les agents de Dreamland, de Caitlin R. Kiernan

Genre : Fantastique.
Première édition : 2020 en VF (Agents of Dreamland, 2017 en VO).
Présentation de l’éditeur : « Winslow, Arizona. Deux agences du renseignement y ont dépêché leur meilleur élément. Il y a le Signaleur, un homme désabusé, brûlé aux secrets défense d’un nombre d’administrations qu’il ne peut même plus compter. Et il y a Immacolata Sexton, un mythe vivant, une femme à la réputation proprement terrifiante — si elle n’était pas humaine, le Signaleur n’en serait pas plus étonné que cela… Leur mission ? Enquêter sur une secte dont on vient de retrouver les membres à l’état de cadavres horriblement mutilés au cœur du désert. Une femme en a réchappé. Persuadée d’être investie d’une mission sacrée, elle représente peut-être une bombe à retardement pour l’humanité toute entière… Car dans les tréfonds ténébreux du Système solaire, la sonde New Horizons s’approche de Pluton. Or, nul ne sait ce qu’elle va vraiment trouver aux abords de la planète naine…« 

Ma chronique :

Comment parler de cette novella ? De nos jours au fin fond des États-Unis, le Signaleur rencontre Immacolata Sexton dont on ne sait pas grand-chose, des morts sordides adviennent à plusieurs décennies d’écart, les participants d’un film de science-fiction des années 30 meurent peu après la sortie de ce même film, des champignons détruisent des corps, un livre de l’Antiquité recèle un mystère ; et surtout, surtout, ce texte nous offre une prose nébuleuse et décousue, comme s’il avait été écrit sous LSD.

L’auteure nous décrit un univers fantastique qui s’enfonce peu à peu dans l’horreur, mais en multipliant des évocations sibyllines voire des allers-retours dans le temps au sein d’un même paragraphe, sans jamais donner les clefs de compréhension. Le passé et l’avenir s’entremêlent, ajoutant à la confusion : un nombre invraisemblable d’allusions à des événements sont listées sans qu’on perçoive le lien entre eux.

Même si à la fin de l’histoire j’ai compris de quoi il en retourne, je suis hermétique à ce type de narration cryptique.

Après avoir terminé cette novella, j’ai lu des critiques positives : j’en conclus donc qu’elle plaira aux amateurs du genre « lovecraftien ». Pour ma part je n’avais pas deviné, en choisissant ce livre, qu’il s’inscrivait dans cette tradition.

Autres chroniques dans la blogosphère, en général favorables : Apophis, Gromovar, Feydrautha, Lutin, Xapur, Le Chroniqueur, Nevertwhere, Boudicca, Lorhkan, Célindanaé.

14 réflexions au sujet de “Les agents de Dreamland, de Caitlin R. Kiernan”

  1. C’est en effet une série (il y a trois novella en tout) assez cryptique. J’ai personnellement néanmoins aimé ce premier volume. Du deuxième « Black Helicopters », je n’ai strictement rien compris, et nous sommes plusieurs dans ce cas.

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    1. Une série..? 3 novellas.? Étonnement sincère à moins qu’on m’explique..! « Une heure-lumière » s’essaie aux cycles.? Je proteste. C’est contre la philosophie première de la collection, cette idée-là..!. Le style one-shot m’allait bien.et me faisait oublier que les cycles à rallonges avaient bien pourri la SF.

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    2. Eh bien, si même ceux qui ont apprécié le premier sont largués par les suites !
      De mon côté, je ne pense pas retenter un jour cette auteure, sauf si on m’assure qu’elle a des textes plus aisés à appréhender.

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