
Genre : Fantasy.
Première édition : 2016 en VF (The Man Who Bridged the Mist, 2011 en VO).
Présentation de l’éditeur : « Kit Meinem d’Atyar est peut-être le plus doué des architectes de l’Empire. Peut-être… et tant mieux. Car il lui faudra convoquer toutes ses compétences, l’ensemble de son savoir pour mener à bien la plus fabuleuse qui soit, l’œuvre d’une vie: un pont sur le fleuve de brume qui de tout temps a coupé l’Empire en deux. Un ouvrage d’art de quatre cent mètres au-dessus de l’incommensurable, cette brume mortelle, insondable, corrosive et peuplée par les Géants, des créatures indicibles dont on ne sait qu’une chose : leur extrême dangerosité…
Par-delà le pont… l’abîme, et pour Kit une aventure humaine exceptionnelle.«
Ma chronique :
Cette novella nous propose de partir dans un mystérieux Empire de Fantasy, où le bâtisseur Kit est chargé de construire un gigantesque pont sur la Brume.
La Brume, ce fleuve qui n’est pas un fleuve mais une brume énigmatique, corrosive, changeante, presque vivante, et surtout très dangereuse avec ses poissons qui ne sont pas des poissons et ses Géants mythiques qu’on ne voit pas. Cette brume qui sépare l’Empire en deux, qu’on ne peut traverser qu’avec un bac quand elle le permet — c’est-à-dire rarement — et qui engloutit régulièrement les biens et les hommes. Kit, envoyé par la capitale, arrive dans Procheville qui fait face à Loinville sur l’autre rive. Ces deux bourgs évoquent des villages de pécheurs médiévaux, alors même que Kit, féru de mathématiques et de technique, représente la science. Cette science qui échoue à expliquer ce qu’est la Brume.
L’auteure nous conte de façon convaincante la construction de ce pont — on sent qu’il s’y connaît en travaux publics, ou alors il a fait de longues recherches — et son avancée au fil des saisons, les relations de Kit avec les ouvriers, les fournisseurs, la capitale… Le chantier n’évitera pas les accidents, provoquera le développement des deux villages et, surtout, annoncera le changement : changement pour une région auparavant délaissée car difficilement accessible, et changement pour Rasali et son neveu qui étaient chargés du bac. Que deviendront-ils, ces amoureux de la traversée de la Brume ? Kit aussi, à sa façon, sera changé par cette aventure hors norme.
Ce récit vaut beaucoup par son ambiance fantastique avec la Brume si effrayante et fascinante, sa galerie de personnages — notamment Kit et Rasali, mais les personnages secondaires sont bien vus — et sa description d’un grand chantier qui promet un monde nouveau.
J’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette novella qui a un pouvoir d’évocation et qui conserve une part de mystère étrange et inquiétant.
C’est un très beau texte je trouve, je suis ravis de voir qu’il t’a plu ! 😀
J’aime beaucoup tout ce que j’ai lu de l’autrice d’ailleurs 🙂
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Oui, c’est un texte qui vaut vraiment le détour.
J’ai l’impression qu’en français, peu de choses d’elles sont parues à part « La quête onirique de Vellitt Boe » ?
C’est dommage, si ses autres textes sont dans la même veine !
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Oui, La quete de Vellit Boe était très beau aussi. Et j’ai lu aussi une de ses nouvelles dispo à l’unité sur le site du Belial il y a un moment, une histoire d’esprit renard au japon, c’était superbe.
Mais clairement, j’aimerais voir plus de ses écrits !
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C’est pour le moment – et avec de grandes chances pour toujours – ma novella préférée de la collection. Content que tu l’aies appréciée du coup, c’est vraiment un très beau texte qui fait réellement vivre au sein de cette petite double-communauté.
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Je n’ai pas encore beaucoup lu de UHL, donc j’ai du mal à juger, mais effectivement celui-là est très puissant grâce à son ambiance !
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Tentant. Pour le moins. Il y a plus que quelques chances que je m’essaie à cette novela. En fait il y a trois mondes décrits ? Celui au pied du pont ? Celui à l’autre bout ? Celui dans la brume ?
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C’est un seul monde, avec une « brume » qui s’écoule au milieu, comme un fleuve. L’univers décrit vaut le détour, c’est un des points forts du récit.
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Effectivement une novella magnifique que j’ai adoré, une de mes préférées.
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Oui, la plume de l’auteure est incroyable pour décrire cet univers, et aussi la longue construction. Une perle.
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Un très beau texte, j’avais beaucoup aimé ^^
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Mon préféré de la collection et pourtant ce n’est pas de la SF mais quel beauté, quel poésie.
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quelle beauté, quelle poésie… c’est mieux, non ?!
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Je suis d’accord avec toi : ce texte est un vrai plaisir de lecture.
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