Post-apocalyptique, Science-Fiction

Je ne suis pas une légende, de Catherine Dufour

Genre : Science-Fiction.
Première édition : 2003.
Présentation de l’éditeur : « À l’époque où Malo rencontra son premier vampire, il frôlait la dépression. Après deux ans de bons et loyaux services en tant que Life Time Value Manager chez Johnson & Johnson, une persistante absence de cravate doublée d’une regrettable propension à quitter le bureau en sifflotant sitôt son travail bouclé lui avait valu une mise au placard définitive. Dans les premières semaines de sa relégation, il essaya d’inverser la vapeur : il mit une cravate noire imprimée de petits ours rouges et passa de longues heures supplémentaires près de la machine à café. Peine perdue. Il était trop tard. Beaucoup trop tard..« 

Ma chronique :

Cette courte nouvelle de Catherine Dufour propose une variation du roman de Richard Matheson.

À Paris et Levallois, de nos jours, Malo est placardisé dans une entreprise où l’humain n’a plus de raison d’être. Rapidement, le monde autour de lui change : les humains sont transformés en vampires.

Même si l’histoire est connue et archiconnue, le plus intéressant ici est l’ambiance et le ton désabusé, qui rendent très vivant et réaliste l’univers de Malo. Ce très court récit est en réalité une critique acerbe de notre société matérialiste et individualiste, comme souvent dans la science-fiction.

Intéressant pour découvrir l’auteure.

NB : cette nouvelle a d’abord été publiée dans la revue Bifrost, puis le recueil l’Accroissement Mathématique du Désir, enfin en solo et gratuitement par les éditions Le Bélial’.

6 réflexions au sujet de “Je ne suis pas une légende, de Catherine Dufour”

  1. J’ai lu le recueil en question. Il vaut le détour et cerne excellemment les possibilités et les qualités de l’auteure qui affirme néanmoins se sentir plus à l’aise sur la forme longue. Lu itou récemment « L’arithmétique terrible de la misère », dernier recueil en date, qui ne demande qu’a être lu. L’essayer c’est l’adopter.

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  2. Je reviens sur « Arithmétique terrible de la misère »: la meilleure nouvelle me parait être celle éponyme. Et globalement, cette appréciation vaut aussi pour celles qui permettent à l’auteure de s’installer dans un compromis de volume entre la courte nouvelle et la novela.

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