
Genre : Historique, Mythologie.
Première édition : 2009 en VF (Fall of Kings, 2007 en VO).
Présentation de l’éditeur : « Sur les champs de bataille autour de Troie, la cité d’or, se réunissent les armées fidèles au roi mycénien, Agamemnon. Parmi ces troupes se trouve Ulysse, le fameux conteur, devenu leur allié malgré lui. Il sait que rien n’arrêtera Agamemnon pour s’emparer du trésor que renferme la cité, et qu’il devra bientôt affronter ses anciens amis en un combat à mort.
Malade et amer, le roi de Troie attend. Ses espoirs reposent sur deux héros : Hector, son fils préféré, le plus puissant guerrier de son époque, et le redoutable Hélicon, déterminé à venger la mort de son épouse aux mains des Mycéniens.
La guerre a été déclarée. Même si ces ennemis, qui sont aussi des parents, laissent libre cours à leur soif de violence, ils savent que certains d’entre eux, hommes ou femmes, deviendront des héros, dont les exploits vivront à tout jamais dans un récit transmis à travers les âges…«
Ma chronique :
Enfin le dernier tome de la guerre de Troie, revue et corrigée par David Gemmell ! Dans la réalité, l’auteur est mort pendant l’écriture du livre, et sa femme Stella a terminé le roman.
Nous retrouvons avec tous les héros réinventés par l’écrivain : Ulysse le roi conteur, Hector le chef adulé par ses combattants, Achille le fier, Helicon le guerrier amoureux et tourmenté, Andromaque la femme forte, Agamemnon le roi égoïste et cruel, et bien d’autres.
Dans une ambiance de fin de règne, Troie se prépare à être assiégée par ses adversaires alors qu’elle est affaiblie par une longue guerre. Viendra le manque de nourriture et d’eau, le désœuvrement pendant l’attente… La fin d’un monde est inéluctable. Dans un conflit absurde où les amis d’hier deviennent ennemis, où les morts s’accumulent pour un trésor qui n’existe plus, où la valeur des combattants n’est pas suffisante pour gagner une bataille, ce sont les hommes et non les dieux qui déterminent le destin des peuples. Le seul élément surnaturel conservé par l’auteur concerne les prophéties, même si elles sont mal interprétées par les protagonistes.
Le lecteur connaît le mythe, les personnages et la conclusion, malgré tout il lira avec avidité le roman, car David Gemmell a su se jouer des légendes que nous connaissons pour en proposer une réécriture réaliste. Il est amusant de voir des événements différents de ce que nous avons appris, mais dont le récit aurait très bien pu évoluer pour devenir le mythe qui est parvenu jusqu’à nous.
J’ai parfois soupiré pendant la première moitié du roman, je trouvais le style moins enlevé que pour les livres précédents. Peut-être était-ce parce que ce n’était pas celui de l’auteur ? Ou parce les batailles ne m’intéressent guère ? Cependant, j’ai dévoré la seconde partie où j’ai retrouvé l’aventure et l’épopée qui m’avaient plu auparavant. Et malgré un arrière-plan cruel et sanglant, le récit s’achève par une note positive en faisant le lien avec un autre mythe célèbre de l’Antiquité, qui marque le début d’un Nouveau Monde (mais on s’en doutait dès l’origine de la saga grâce à la mise en avant d’un personnage, si on connaît un peu la mythologie). La conclusion de cette saga m’a vraiment emballée !
Autres chroniques dans la blogosphère : l’Ours inculte,
Le Seigneur de l’Arc d’Argent (Troie 1)
Le Bouclier du Tonnerre (Troie 2)
La Chute des Rois (Troie 3)
Je suis pas spécialement des relectures de mythe. Surtout s’ils sont trop proches de ce que l’on connait. Mais je suis quand même tenté par tous les avis positifs.
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Disons que c’est quand même une nouvelle histoire, basée sur ce qu’on connait.
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Certains personnages ont un destin différent.
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