Cosy mystery, Policiers et Thrillers

Rendez-vous avec le crime (Les Détectives du Yorkshire 1), de Julia Chapman

Genre : Policier (Cosy Mystery).
Première édition : 2018 en VF (Date with Death, 2017 en VO).
Présentation de l’éditeur :  » La mort est aveugle.
Quand Samson O’Brien débarque sur sa moto rouge à Bruncliffe, dans le Yorkshire, pour y ouvrir son agence de détective privé, la plupart des habitants voient son arrivée d’un très mauvais oeil. De son côté, Delilah Metcalfe, génie de l’informatique au caractère bien trempé, tente de sauver de la faillite son site de rencontres amoureuses. Pour cela, elle décide de louer le rez-de-chaussée de ses locaux. Quelle n’est pas sa surprise quand son nouveau locataire se révèle être Samson – et qu’elle découvre que son entreprise porte les mêmes initiales que la sienne !
Les choses prennent un tour inattendu lorsque Samson met au jour une série de morts suspectes dont la piste le mène tout droit… à l’agence de rencontres de Delilah !
Premier volet d’une série so british, Rendez-vous avec le crime est un polar drôle, plein de charme et au casting haut en couleur.
« 

Ma chronique :

Ce roman est le premier cosy mystery que je lis, genre à la mode et héritier des Agatha Christie.

L’ambiance rappelle certaines séries policières britanniques se déroulant dans des petites villes préservées de la campagne anglaise où tout le monde se connaît, et où les adultes se retrouvent autour d’un thé ou au pub.

Dès le prologue, un homme meurt ; mais rapidement l’auteure nous plonge dans une vie provinciale marquée par les longues amitiés, les liens familiaux et parfois les rancœurs tenaces. Dans ce contexte, un ex-policier de Londres revient dans la ville de son enfance et retrouve cette atmosphère si particulière (et sans doute un peu fantasmée dans ce genre de roman) qui nous rend ce type d’univers attachant même si le protagoniste n’est pas le bienvenu, car il a laissé de mauvais souvenirs. Quant à l’héroïne, elle se débat avec ses problèmes financiers et ses activités professionnelles qui périclitent sans perdre espoir, mais elle est surtout entourée d’une famille hétéroclite très présente dans sa vie.

Plusieurs mystères d’importances diverses s’entrecroisent dans ce roman, la résolution des meurtres n’étant qu’un élément parmi d’autres. On tourne les pages à toute vitesse pour connaître la suite, car ce polar a un côté très addictif ! Mais certaines énigmes se prolongent artificiellement, et le scénario est quelquefois un peu tiré par les cheveux. Cependant, ces quelques défauts ne gâchent pas le plaisir de lecture. C’est un livre parfait pour la détente.

Un mot sur la traduction : j’ai trouvé quelques expressions absurdes ou aberrantes : « couteau bientôt suivi par sa copine fourchette (…) les couverts vagabonds », « le rayon de la torche arracha à la nuit un poteau de barrière » « il s’effondra sur le sol dans un méli-mélo de membres ». Même si ces erreurs sont rares, un éditeur comme Robert Laffont ne juge pas nécessaire de prendre un correcteur pour les polars ?

Cela ne m’empêchera pas de lire la suite des aventures de Samson et Delilah !

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7 réflexions au sujet de “Rendez-vous avec le crime (Les Détectives du Yorkshire 1), de Julia Chapman”

  1. Je ne connaissais pas l’expression « cosy mystery ». J’ai demandé l’aide de Mister Google et me voici au parfum. Je ne connais que peu Agatha Christie, peut-être les « dix petits nègres » et « Mort sur le Nil » (bien aimé le film) et quelques autres. Et j’en retiens la dichotomie très tranchée entre la classe sociale privilégiée décrite et les passages à l’acte qui ne s’embarrassent pas de socialement correct; comme un vernis qui se craquèle de plus en plus. Il me faudrait réessayer. l’auteure et/ou tenter le genre que tu présentes ici. On est quand même loin du néo-polar auquel je colle depuis quelques mois.

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  2. L’auteur le plus connu en Cosy Mystery est M.C. Beaton avec sa série des Agatha Raisin (pas encore lu). On est effectivement très loin du neo-polar : pas de scènes de violence, des enquêteurs non-policiers dans un microcosme où on boit du thé ;).

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      1. Non, il n’y a pas de volonté de critique sociale dans ce type de roman. La critique sociale dans les polars est quand même une spécificité française, à tel point que certains considèrent qu’un polar n’est pas bon quand il n’y en a pas (déjà vu dans des critiques de livres) !
        Ça n’empêche pas des sous-entendus sur les promoteurs immobiliers dans ce livre 😉

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