
Genre : Science-Fiction (Planet-Opera).
Première édition : 1971 en VF (The Pnume, 1970 en VO.).
Présentation de l’éditeur : « Tschaï est une planète un peu plus grosse que la Terre, à douze années-lumière de celle-ci. Quatre peuples étranges (correspondant aux quatre différents tomes), issus du croisement entre des hommes et des extraterrestres, se partagent les lieux. Ils suivent chacun une histoire et des objectifs propres, mais tous sont d’accord au moins sur un point : les humains sont des esclaves.
Adam Reith, éclaireur à bord de l’Explorateur IV, est chargé de découvrir l’origine des signaux émis depuis Tschaï il y a deux siècles. Et se jette, seul, dans la gueule du loup… mais un éclaireur n’est-il pas « pour moitié un acrobate, pour moitié un savant fou, et aussi un monte-en-l’air…, quelqu’un qui aime le changement », comme l’explique le commandant Marin, capitaine à bord de l’Explorateur IV. Et en effet, seul le courage, la détermination et l’ingéniosité de Reith lui permettront de survivre dans ce milieu hostile. De cet affrontement entre Reith et Tschaï naît un récit d’exploration hors normes, où la planète joue un rôle aussi important que le héros lui-même.«
Ma chronique :
Adam Reith est tout près de son but… Mais il se fait enlever par les Pnumekins, humains sous l’emprise des Pnumes.
Pour ce quatrième volet, nous découvrons les Pnumes, la race originelle de Tschaï, qui se cachent sous terre. Dans une ambiance étouffante et silencieuse, entourée de mystères, le héros se retrouve seul et force une jeune Pnumekin à l’aider. La civilisation Pnume est celle que j’ai trouvée la plus marquante dans cet univers.
J’ai parfois été mal à l’aise avec les relations entre Adam et la jeune Pnumekin, parce que son âge n’est pas clair, et l’auteur reste très évasif à son sujet. On sait seulement qu’« elle était plus âgée que ses formes à peine ébauchées ne le suggéraient ». Et vers la fin du roman, l’auteur nous gratifie d’une perle, en écrivant qu’Adam pense qu’« elle était femme et fondamentalement irrationnelle, mais cette réalité élémentaire n’expliquait pas toute sa conduite ». Cependant, le héros a un comportement extrêmement protecteur envers la jeune fille.
Mon avis général sur ce cycle reste positif, car il dépeint une aventure très mouvementée et pittoresque, sur une planète fascinante par la diversité de ses races, de ses cultures, et de ses paysages. À lire pour se détendre, sans trop être exigeant sur la construction des personnages et surtout la finesse des caractères féminins (euphémisme).
Autres chroniques dans la blogosphère : signalez-vous en commentaire !
Le Chasch (le Cycle de Tschai, tome 1)
Le Wankh (le Cycle de Tschai, tome 2)
Le Dirdir (le Cycle de Tschai, tome 3)
Le Pnume (le Cycle de Tschai, tome 4)
Même quand il n’est pas parfait, cela reste bon. 🙂
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Oui, je reste impressionnée par l’imagination de l’auteur, et son talent pour nous raconter une aventure riche en rebondissements. Je lis actuellement « Les Baladins de la Planète Géante », qui est pas mal aussi, et meilleur que « La Planète Géante », un peu décevant par rapport au Cycle de Tschai (je n’ai pas encore publiée la chronique).
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Ok, j’attends la critique alors. 🙂
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