Policiers et Thrillers, Roman noir

Extorsion, de James Ellroy

Genre : Policier.
Première édition : 2014 en VF (Shakedown 2012 en VO).
Présentation de l’éditeur : « Flic véreux de Los Angeles devenu détective privé, maître chanteur et proxénète, Fred Otash était surtout connu pour ses ragots malsains sur le tout-Hollywood. Le voici héros de roman sous la plume de James Ellroy.« 

Ma chronique :

Un ancien flic pourri arrive au purgatoire, et relate ses souvenirs d’un Hollywood peuplé de stars débauchées craignant le scandale.

Je suis déçue par cette œuvre d’un auteur que j’apprécie beaucoup. C’est plus une nouvelle qu’un roman : 135 pages, et encore… Avec des marges très très larges !

On commence à peine à entrer dans l’histoire, à repérer des fulgurances dans le texte… que c’est fini ! C’est frustrant, surtout pour un écrivain de romans noirs.

J’ai bien vu, après ma lecture, des commentaires indiquant qu’il s’agissait en réalité un écrit parodique de l’auteur destiné à être diffusé par un ami sur internet, et non à être publié comme roman.

Mais voilà, c’est vendu comme un roman. Aucun élément sur la quatrième de couverture ne permet de comprendre ce contexte. Peut-être est-ce la faute de l’éditeur et non de l’auteur, mais toujours est-il qu’il n’y a aucun moyen de le savoir en abordant simplement le livre comme un lecteur ordinaire. Mon sentiment de déception ne disparaît pas, même si le texte comporte de très belles perles.

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2 réflexions au sujet de “Extorsion, de James Ellroy”

  1. J’adore Ellroy (du moins celui de la tétralogie de Los Angeles. Question de style via sa première manière). Tout du long de chaque tome il m’a emmené dans un foisonnement d’intrigues et de personnages.
    Si je me souviens bien, on y croise un personnage qui ressemble à ce Fred Otash, je l’avais trouvé merveilleusement cynique… un peu à l’image du héros de Jaworsky dans « gagner la guerre »: ce type de grande gueule que l’on adore détester.
    Il me faut aller vers cet « extorsion » qui à défaut de me plaire sera vite lu.

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    1. J’ai comme projet de lire tous les romans d’Ellroy… C’est un écrivain plutôt sombre et cynique, mais sa description de l’Amérique et de la nature humaine vaut vraiment le détour !

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