
Genre : Science-Fiction (Planet-Opera).
Première édition : 1971 (City of the Chasch, 1068 en VO).
Présentation de l’éditeur : « Tschaï est une planète un peu plus grosse que la Terre, à douze années-lumière de celle-ci. Quatre peuples étranges (correspondant aux quatre différents tomes), issus du croisement entre des hommes et des extraterrestres, se partagent les lieux. Ils suivent chacun une histoire et des objectifs propres, mais tous sont d’accord au moins sur un point : les humains sont des esclaves.
Adam Reith, éclaireur à bord de l’Explorateur IV, est chargé de découvrir l’origine des signaux émis depuis Tschaï il y a deux siècles. Et se jette, seul, dans la gueule du loup… mais un éclaireur n’est-il pas « pour moitié un acrobate, pour moitié un savant fou, et aussi un monte-en-l’air…, quelqu’un qui aime le changement », comme l’explique le commandant Marin, capitaine à bord de l’Explorateur IV. Et, en effet, seul le courage, la détermination et l’ingéniosité de Reith lui permettront de survivre dans ce milieu hostile. De cet affrontement entre Reith et Tschaï naît un récit d’exploration hors normes, où la planète joue un rôle aussi important que le héros lui-même. »
Ma chronique :
Pour ma première lecture d’un roman de Jack Vance, j’ai eu le plaisir de découvrir un vrai livre d’aventures !
Adam Reith est le seul rescapé d’un vaisseau spatial terrien, qui échoue sur une planète isolée, Tschaï. Elle se révèle peuplée de nombreuses espèces humanoïdes, d’hommes asservis et génétiquement modifiés au fil des millénaires, mais aussi d’humains isolés et appelés ici les sous-hommes. Jack Vance nous décrit un monde assez proche de la fantasy mêlant archaïsme et bribes de technologie, dans des paysages exotiques qui excitent l’imagination.
Le héros s’engage dans un périple tumultueux avec quelques compagnons de fortune, en découvrant les coutumes locales souvent cruelles. Chaque race voire chaque ville a sa propre culture et ses castes, dans une ambiance d’hostilité entre les peuples. Le danger est omniprésent, et les retournements de situation sont nombreux. C’est un livre qu’on lit sans voir le temps passer.
Seul humain instruit sur cette planète, Reith réussira-t-il à revenir sur Terre ? Pour ce premier tome, il se retrouve en lutte contre les Chaschs et leurs esclaves, les hommes-Chaschs.
À la fin de ce livre, je n’ai qu’une envie : lire la suite !
Un bémol sur le livre toutefois : Jack Vance fait partie de cette génération d’auteurs qui ne savait pas construire de personnages féminins crédibles (disons les choses ainsi…).
Autres chroniques dans la blogosphère : Lianne, Les Chroniques du Chroniqueur (ensemble du cycle), Lorhkan (ensemble du cycle), Célinedanaë,
Le Chasch (le Cycle de Tschai, tome 1)
Le Wankh (le Cycle de Tschai, tome 2)
Le Dirdir (le Cycle de Tschai, tome 3)
Le Pnume (le Cycle de Tschai, tome 4)
Jack Vance est un incontournable auteur du classique de SF. Mais en effet, en féminisme il a pas posé les bases 😁
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Tellement vrai ! C’est dommage, parce que en dehors de cela ces romans auraient pu être intemporels.
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Oui … Après quand on recontextualise ca passe. Tout comme relire les romans de la fin du 19e. La non plus la femme rigole pas des masses
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Tout à fait d’accord, quand on aime lire des « vieux » romans, il faut savoir mettre de côtés certains aspects qui ne correspondent plus à notre époque.
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