Fantasy, Fantasy exotique, High Fantasy

Ayesha, La Légende du Peuple Turquoise, de Ange

Genre : Fantasy.
Première édition : 2001-2003.
Présentation de l’éditeur : « Dans les royaumes orientaux de Tanjor, le Peuple turquoise est réduit en esclavage depuis des millénaires. Mais il chérit une légende qui lui donnera un jour le courage, l’étincelle qui lui manquent pour se révolter : la légende d’Ayesha, la déesse qui rendra la liberté à ses enfants condamnés.
Marikani, la reine déchue et pourchassée, est-elle l’incarnation d’Ayesha ? De retour d’exil, elle espère rallier la cité d’Harabec et reprendre le trône dont on l’a écartée. Sa rencontre avec Arekh, un galérien cynique et brutal dont elle a sauvé la vie, va changer le destin de toute une civilisation, bien au-delà de tout ce qu’ils auraient pu imaginer.
Voici l’histoire d’une femme indomptable, de ceux qui l’ont aimée et de ceux qui l’ont trahie ― l’histoire d’une révolution.
« 

Ma chronique :

L’intégrale d’Asheya, parfois référencée sous le nom les Trois Lunes de Tanjor, est une trilogie d’Ange, pseudonyme d’un couple d’auteurs français. Cette trilogie comprend les trois tomes suivants : le Peuple turquoise, La Flamme d’Harabec et La Mort d’Ayesha.

J’avais lu des commentaires qualifiant cette saga de « chef d’œuvre de la fantasy française »… et je trouve cette affirmation très exagérée. Cependant, j’ai passé un bon moment, car ce sont des livres où on ne s’ennuie pas, avec des rebondissements et des retournements de situations fréquents.

La trame de fond est la libération du Peuple Turquoise, un peuple venu voici trois mille ans, et maintenu en esclavage sous prétexte religieux. Nous suivons les aventures d’Areck, un noble déclassé et meurtrier, et de Marikani, la reine d’Harabek. À travers les pérégrinations des protagonistes, les auteurs nous décrivent un monde constitué de régions avec des cultures différentes, et j’aurais aimé qu’ils détaillent plus les civilisations traversées. Dans le même ordre d’idée, les personnages auraient pu être plus approfondis. Seuls Areck et Harrakin, le roi d’Harabek, sont fouillés. À titre d’exemple, je ne me suis pas attachée à Marikani, ce qui est bien dommage.

Par contre, nous sommes dans un monde de fantasy, très inspiré par les cultures orientales… sans magie (ou presque). Les populations croient à la magie et aux dieux, mais dans les faits ceux-ci semblent ne pas exister : les auteurs ont expliqué être athées. Cependant, la religion est un prétexte pour établir un ordre social (les descendants des dieux sont rois, le peuple Turquoise est esclave par la volonté divine), et surtout la hiérarchie religieuse utilise ses pouvoirs et son influence pour des causes très personnelles. De même, la fin (que je ne vous divulgue pas) s’accomplit grâce à la croyance des populations. J’ai trouvé que c’était un aspect très intéressant, peu développé dans ce genre littéraire.

En conclusion, c’est un cycle agréable à lire, dépaysant et original dans son thème sur la religion, et ce même si j’aurais aimé mieux connaître les personnages principaux et secondaires.

Autres chroniques dans la blogosphère : Boudicca,

2 réflexions au sujet de “Ayesha, La Légende du Peuple Turquoise, de Ange”

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s